Attaque au couteau en Alsace : une adolescente décédée en marge de l'agression

Attaque au couteau en Alsace : une adolescente décédée en marge de l'agression Une collégienne de 14 ans est décédée en marge de l'attaque au couteau survenue à Souffelweyersheim, en Alsace. Elle avait été victime d'un malaise lors du confinement de son établissement scolaire.

Le collège des Sept-Arpents, à Souffelweyersheim, en Alsace, a rouvert ses portes ce vendredi 19 avril dans un contexte malheureux. Une de ses élèves est décédée après l'attaque au couteau survenue près de l'établissement hier comme l'a annoncé le rectorat. La veille, la jeune fille de 14 ans avait été victime d'un malaise cardiaque lors du confinement de l'établissement mis en place après que l'agression au couteau ait eu lieu. La jeune fille "avait été secourue par des enseignants qui très vite ont appelé les services de pompiers. Elle est décédée en fin d'après-midi" malgré sa prise en charge en urgence à l'hôpital, a déclaré à l'AFP le recteur d'académie, Olivier Faron. La ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, a adressé ses "pensées émues [...] à sa famille, à ses proches, ainsi qu'à toute la communauté éducative, qui a tout tenté pour la sauver".

Une enquête ouverte pour connaître les circonstances 

"Nous sommes atterrés, sans voix", a confié, par ailleurs, Georges Schuler, le maire de Reichstett, commune où résidait la collégienne. "Il y a une enquête en cours, je ne peux pas vous dire si cette jeune fille présentait une pathologie cardiaque ou pas".

L'établissement scolaire a accueilli ses élèves, ce vendredi matin, avec la présence renforcée de la gendarmerie, rapporte BFMTV. "La journée va être consacrée à l'écoute et à la solidarité pour tenter de surmonter ce qui est une épreuve terrible", a précisé Olivier Faron. Le collège sera également ouvert lundi, malgré le début des vacances, pour proposer un accueil et un service d'écoute aux familles qui en feraient la demande.

L'auteur de l'attaque au couteau a été interpellé jeudi après-midi, seulement quelques minutes après les agressions de deux fillettes, sorties de l'hôpital en ne présentant que "des blessures physiques légères" selon la procureure de la République de Strasbourg. Il a été placé en garde à vue et une enquête a été ouverte pour "tentatives d'homicides volontaires sur mineures de 15 ans (et rébellion)". Les motivations de l'homme n'étaient toujours pas connues jeudi soir, mais elles ne semblaient "pas en lien avec une radicalisation". "Aucun élément de radicalisation n'est connu le concernant et aucun élément ne permet de rattacher ces agressions à un acte terroriste", a précisé la procureure de la République de Strasbourg. Selon les informations de BFMTV, le suspect souffrirait de problèmes psychiatriques et serait en rupture de traitement depuis novembre dernier.